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Publié il y a environ 3 ans
À l’heure où se termine l’appel à candidature pour la 4e promotion du Shaker et du Booster de Genopole, Campus revient sur le parcours de Pierre Tourame, étudiant et entrepreneur qui a bénéficié, avec deux de ses associés, de ces dispositifs qui permettent de faire éclore des innovations biotechnologiques et d’accélérer le développement des jeunes sociétés.
C’est après avoir doublé sa première année de médecine à Toulouse que Pierre Tourame, aujourd’hui âgé de 25 ans, choisit de changer de voie pour intégrer l’école d’ingénieur en biotechnologie Sup’Biotech, à Villejuif. Il devient rapidement ami avec Paul Caroen et Quentin Bernard avec qui il crée un projet innovant dans le cadre de ses études. « Au départ, c’était un projet purement théorique, explique Pierre. Mais il a évolué au fil du temps et nous avons fini par l’adapter à un réel besoin à savoir : les problèmes de contaminations et de biocorrosion par biofilms dans les industries. Nous avons alors pensé que nous pourrions aller plus loin. » Les trois amis participent ainsi au cursus entreprenariat, proposé au sein de leur école, afin de donner corps à leur idée (un cursus également proposé dans plusieurs écoles d’ingénieurs du territoire telles que Telecom SudParis, l’Institut Mines Telecom Business School, l’ENSIIE ou l’ICAM). Depuis septembre dernier, après avoir obtenu son diplôme, Pierre a même décidé de poursuivre en suivant le diplôme d’étudiant entrepreneur (D2E) à l’université Paris-Saclay « C’est un diplôme supplémentaire qui me permet d’acquérir les bonnes pratiques de l’entreprenariat. J’ai 2h30 de cours par mois. »
Mais Pierre et ses camarades n’ont pas attendu la fin de leurs études pour peaufiner leur projet. Entre protocoles de Recherche et Développement et études de marché, ils ont affiné leur idée au sein de leur école et sont même entrés en contact avec un professeur de l’IEMN (Institut d'électronique, de microélectronique et de nanotechnologie de Lille) qui travaillait sur les mêmes thématiques, avant de s’associer avec lui. « Nous avions l’idée, mais nous n’avions pas prouvé son efficacité, commente Pierre. Le labo nous a alors envoyé des échantillons tests de surfaces traitées pour que nous réalisions notre preuve de concept. »
Une preuve de concept qui a pu se faire grâce à un dispositif proposé par Genopole depuis 18 mois : le Shaker. « C’est un dispositif d’accompagnement pour les porteurs de projets, explique Laurence Lacroix-Orio, chargée d'affaires de Genopole et responsable du dispositif. Nous accueillons de plus en plus d’étudiants qui se lancent dans des projets de création de start up. Sans doute parce qu’il y a aussi de plus en plus de soutiens. Je pense notamment à la création du parcours entrepreneur dans les écoles d’ingénieurs et des modules en entreprenariat à l’université d’Évry et ailleurs. Avec le Shaker, le but de Genopole est de capter les projets au plus tôt afin de faire émerger ceux qui n’auraient pas pu exister par manque de moyens, de matériel, ou d’un laboratoire. Nous répondons donc aux besoins des porteurs de projets qui n’ont pas accès à la paillasse, qui sont isolés et dépourvus de conseils en matière de création d’entreprise. Le Shaker est gratuit. Nous investissons sur les porteurs de projets. Si ça marche, nous leur demandons de s’implanter sur le site afin de créer de l’emploi et de générer du développement économique à Genopole. »
Après avoir été retenus par Genopole pour intégrer le Shaker, Pierre et ses associés ont eu accès à un laboratoire équipé. Ils ont également bénéficié de 4000 € pour faire des achats de consommables spécifiques à leurs besoins et pour payer des prestations au sein du biocluster. « Nous avons aussi bénéficié de cours d’entreprenariat dans tous les domaines, commente Pierre. Juridique, marketing, propriété intellectuelle… le Shaker est un soutien précieux. D’autant que des chargés de mission nous ont permis d’identifier les étapes clefs de notre démarche et nous ont donné des clefs pour les affronter au fur et à mesure. Ça nous a énormément aidés. Le suivi stratégique est très important, surtout quand on commence un projet et qu’on n’a pas d’expérience entrepreneuriale. » Un premier dispositif qui peut être complété par un second intitulé le Booster. Son but : aider les jeunes sociétés à faire leur première levée de fonds. « C’est un dispositif d’accélérateur avec une implantation sur le site et un accompagnement renforcé des projets, précise Laurence Lacroix-Orio. Le parcours idéal consiste à entrer dans le Shaker pour y réaliser sa preuve de concept, de créer ensuite une start up, puis d’entrer dans le Booster pour faire une première levée de fonds afin de s’installer, d’ embaucher, et de créer son produit innovant. »
Pierre et ses amis ont terminé leur preuve de concept l’an dernier. Depuis, ils ont abordé des industriels pour obtenir des financements et ont commencé à établir une stratégie de propriété intellectuelle afin d’établir un brevet. Ils réfléchissent aussi à une stratégie d’industrialisation pour déterminer comment ils vont vendre leur technologie et sous quelle forme. « Nous venons également d’être accepté à Wilco industry, ajoute Pierre. C’est un accélérateur qui propose un prêt d’honneur de 30 000 € par porteur de projet. Nous passons devant leur comité de financement prochainement. » Si tout se passe bien, les jeunes entrepreneurs, réunis au sein de Structurys Biotech, espèrent commencer un premier prototype d’antibiofilm d’ici quelques mois. On leur souhaite bonne chance.
Si, comme eux, vous êtes porteur de projets et souhaitez bénéficier du Shaker et du Booster, sachez que les candidatures pour la 4e promotion viennent de se terminer. La prochaine sera accessible en juin.
Enfin, pour en savoir plus sur le Diplôme d’étudiant entrepreneur (D2E) c’est ici et là !
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